Blaise PELTIER

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57 ans. Naissance en France mais enfance à Saïgon ( Vietnam ).

Rencontre d’un professeur de dessin hors norme, qui l’initie aux règles du dessin d’art d’après nature, de la composition d’une œuvre, des bases de la couleur en peinture, etc. BAC A7 = Dessin + Histoire de l’Art.

N’intègre pourtant pas les Beaux-Arts, considérant qu’en France, du moins, on n’y forme plus sérieusement les artistes.

Il expérimente alors les techniques acquises à travers diverses recherches personnelles, qui lui laissent un goût d’inachèvement. Son travail artistique le déçoit, il supprime presque toutes ses productions. Ne restent de cette époque que quelques dessins épars…

Il sait pourtant que sa vocation est là mais il lui manque néanmoins de s’essayer à d’autres voies pour s’en convaincre définitivement.

C’est un rendez-vous pris en 2010, pour exposer à Collioure, qui lui fera prendre enfin la décision définitive de se consacrer enfin à la peinture.

Il reprend le chemin de l’atelier, c’est là sa place, il en est sûr.

Comme tout peintre, il cherchera un temps sa voie, tout en poursuivant sa recherche technique avec exigence.

Les expositions se succèdent et son style s’affirme. S’il sait produire des toiles « réalistes », c’est par le langage abstrait que s’exprime vraiment son travail, un langage dont il veut découvrir par lui-même la syntaxe, même si on l’associe parfois au courant de l’abstraction lyrique.

Quelques rencontres avec des artistes inclassables provoqueront en lui une libération telle qu’il s’affranchit désormais de toute influence : «  je vais peindre ce que je veux » dira-t-il alors.

Son œuvre interpelle les  galeries Parisiennes, où il côtoie quelques noms comme Georges Terzian, Pierre Clama, David Daoud…

C’est aussi désormais à l’international que voyage son travail, Chine, Corée, Japon, etc.

Très pointilleux sur sa technique, il s’en remet aux maîtres anciens et procède lui-même à la cuisson de ses huiles, la mise en œuvre des mediums ou le broyage des pigments.

Il peint actuellement sur toile de lin mais songe, à l’avenir, au bois, support traditionnel moins fragile.

Son travail actuel est clairement orienté vers les grands formats.